1,74 mètre. C’est la barre d’entrée pour la plupart des agences haut de gamme, mais ce chiffre n’a rien d’universel. Chaque agence internationale façonne ses propres critères, parfois rigides, parfois plus souples. Pourtant, une constante subsiste : la taille continue d’ouvrir ou de fermer des portes dans l’industrie. Pour les femmes, comptez généralement 1,74 mètre au minimum, 1,83 mètre pour les hommes. La diversité des profils s’affirme, mais les standards n’ont pas totalement cédé. Des exceptions existent, surtout dans le mannequinat commercial ou d’influence, où les exigences se desserrent.
Le poids, lui, ne se lit jamais noir sur blanc dans un contrat. Mais chaque détail compte : poitrine, taille, hanches… Les proportions restent un marqueur fort, scruté à chaque casting. Ce qui change, ce sont les marges de tolérance, variables selon le segment ciblé, l’âge du modèle ou les attentes du marché local.
Quelles sont les tailles et poids généralement attendus pour devenir mannequin ?
L’univers du mannequinat ne fait pas dans l’à-peu-près. Les agences, particulièrement à Paris, affichent des seuils qui laissent peu de place à l’improvisation. Pour une femme, la fourchette la plus souvent rencontrée se situe entre 1,74 mètre et 1,80 mètre : une norme solidement ancrée dans la mode éditoriale. Côté hommes, il faut viser haut : 1,83 mètre, parfois plus, surtout pour les défilés ou les campagnes internationales. En France, ces barèmes restent la référence, même si de nouveaux profils émergent sur Instagram ou à l’occasion de castings moins conventionnels.
Quant au poids, il ne se résume pas à un chiffre. Les agences préfèrent observer l’IMC (Indice de Masse Corporelle), généralement compris entre 18,5 et 22 chez les professionnels. Côté mensurations, l’équilibre est privilégié, loin du cliché de la maigreur : autour de 86-60-86 pour les femmes, à ajuster selon le secteur. Pour les hommes, on recherche avant tout une silhouette athlétique : épaules marquées, taille fine, allure dynamique.
Voici les repères habituellement demandés :
- Mannequin femme : minimum 1,74 mètre, IMC situé entre 18,5 et 22, mensurations proches de 86-60-86.
- Mannequin homme : minimum 1,83 mètre, IMC similaire, carrure athlétique en priorité.
Bien sûr, ces critères évoluent selon le type de mannequinat : publicité, haute couture, showroom. Mais la taille reste, en France, le premier filtre à passer pour qui souhaite devenir mannequin.
Différences entre les critères selon les types de mannequinat et les attentes des agences
La mode ne fonctionne pas à l’unisson. D’une agence à l’autre, d’un marché à l’autre, les critères se redessinent. À la fashion week de Paris, la sélection reste stricte : taille minimale, silhouette longiligne, lignes nettes et présence forte. En haute couture, tout se joue au millimètre : proportions impeccables, endurance hors norme, charisme sur le podium.
Dans le mannequinat commercial, le champ s’élargit. Les exigences en matière de taille s’assouplissent parfois : à partir de 1,68 mètre pour les femmes, 1,78 mètre pour les hommes. Les campagnes publicitaires, les sites de vente en ligne et les grandes enseignes recrutent des profils plus diversifiés. Ici, place à des visages qui parlent au grand public, à des corps qui reflètent la cliente réelle, à des sourires francs. Les mensurations s’adaptent, la diversité gagne du terrain et la personnalité compte autant que la morphologie.
Le secteur s’est également ouvert à d’autres segments, dont voici les principaux :
- Mannequin grande taille : silhouettes plus généreuses, taille de vêtements supérieure au 42, confiance affirmée devant l’objectif.
- Mannequin senior : expérience et maturité au service d’une élégance naturelle, souvent recherchés pour des campagnes institutionnelles ou des marques de beauté.
Chaque spécialité impose ses propres règles. Une agence de mannequinat axée publicité ne sélectionnera pas les mêmes profils qu’une maison de couture renommée. Pour les mannequins hommes en showroom, la carrure pèse parfois plus que la taille. D’un segment à l’autre, les codes varient, les attentes aussi.
Comment évaluer son potentiel et franchir le pas vers une carrière de mannequin ?
Rien n’est plus trompeur qu’un regard distrait dans la glace. Pour évaluer son potentiel, il s’agit d’observer ses lignes, ses singularités, sa présence devant l’appareil. Les agences cherchent autre chose qu’une simple silhouette : elles misent sur la capacité à capter l’attention, à donner vie à un vêtement, à raconter une histoire sans paroles.
Tout commence par une prise de mesures, un vrai regard sur sa photogénie et sa facilité à bouger devant l’objectif. Confrontez vos mensurations aux références du secteur, mais gardez en tête que la singularité peut faire la différence. Aujourd’hui, les castings mannequins s’ouvrent à des profils variés : l’allure, l’assurance, la capacité à incarner une marque comptent tout autant que la taille.
Rencontrer des photographes, constituer un book sobre et professionnel, voilà les étapes concrètes. Un portrait, une photo en pied, une lumière naturelle : inutile d’en faire trop. Ce que veulent les agences de mannequins, c’est de l’authentique, rien d’artificiel.
Pour débuter, quelques démarches clés s’imposent :
- Adressez vos photos à des agences reconnues.
- Favorisez les rendez-vous physiques lors des castings mannequin, même si le numérique prend de plus en plus de place.
- Renseignez-vous sur les modalités du contrat de travail, le salaire proposé, la crédibilité de l’agence.
Débuter une carrière de mannequin demande ténacité et lucidité. Les opportunités fluctuent selon les saisons, les tendances, la demande du marché. Certains débutent à seize ans, d’autres se révèlent à trente. Les chemins diffèrent, les références bougent, mais la passion, elle, ne s’essouffle jamais. Qui sait ? Peut-être qu’à la prochaine sélection, c’est votre profil qui changera la donne.
