Créatrice de Vogue : Découvrez qui se cache derrière ce célèbre magazine de mode !

En 1892, le premier numéro de Vogue sort à New York. Derrière ce lancement, un nom rarement cité : Josephine Redding. Si Condé Nast a fait de Vogue une institution, c’est bien cette femme qui, la première, a dessiné les contours éditoriaux du magazine. Josephine Redding, rédactrice en chef de 1892 à 1900, imprime sa marque discrète mais déterminante sur la publication. Elle façonne la voix du titre, en fait une référence pour la presse féminine. Pourtant, son rôle reste souvent éclipsé dans les récits officiels, alors même que ses choix auront durablement orienté la trajectoire de Vogue.

Vogue : aux origines d’un mythe de la mode

Vogue n’a pas attendu d’être une icône pour s’imposer. À ses débuts, le magazine vise clairement la haute société new-yorkaise : mondanités, élégance et art de vivre occupent ses pages. Rapidement, l’arrivée de Condé Nast vient tout bouleverser. L’éditeur insuffle une ambition nouvelle, donne à Vogue une portée qui dépasse largement le cercle des privilégiés américains. La publication prend alors une dimension internationale, s’impose comme la référence qui façonne le regard de toute l’industrie de la mode.

Un visage domine l’histoire moderne du titre : Anna Wintour. À la tête de Vogue US de 1988 à 2025, elle impose une esthétique carrée, un tempo unique, une intransigeance. C’est elle qui remplace les mannequins anonymes par des célébrités en couverture, qui mélange le luxe et la culture pop pour donner à Vogue son caractère inimitable. Le magazine devient alors le terrain de jeu des puissants et des influents, bien plus qu’une simple revue de mode.

Avant qu’Instagram n’existe, Anna Wintour était déjà une influenceuse redoutable. Elle repère les talents, propulse la diversité, transforme chaque numéro en événement. Sa méthode : détecter les tendances, ouvrir le magazine aux créateurs émergents, imposer un style reconnaissable sans jamais perdre de vue l’innovation.

Voici ce qui distingue et forge la légende de Vogue :

  • Vogue : publication-phare qui dicte la mode à l’international
  • Anna Wintour : stratège, meneuse et éclaireuse de tendances
  • Condé Nast : maison d’édition qui propulse Vogue à l’échelle mondiale

Vogue ne se limite pas à un bel objet. C’est une histoire d’audace, de regards croisés, de choix artistiques tranchés. Un espace où la mode se pense, s’ose et s’impose, numéro après numéro.

Qui est la créatrice à l’origine du magazine Vogue ?

Derrière chaque mythe, une silhouette se détache. Vogue ne serait pas ce qu’il est sans la vision de Josephine Redding. Si la création revient officiellement à Arthur Baldwin Turnure, c’est elle qui, dès les premiers jours, pose les bases éditoriales et impose une voix singulière. Redding dirige la rédaction de 1892 à 1900 et sa patte influence durablement la presse féminine du début du XXe siècle.

Plus tard, une autre femme métamorphose le magazine : Anna Wintour. Son nom résonne comme un mot de passe dans l’univers de la mode. Entre 1988 et 2025, elle incarne Vogue, impose une discipline, un style et une ambition hors norme. Sa silhouette, son regard dissimulé derrière des lunettes sombres, sont devenus des symboles.

Anna Wintour n’a pas fondé Vogue, mais elle l’a réinventé. Elle a introduit la culture pop, misé sur la diversité, propulsé de jeunes créateurs. On lui attribue une capacité rare : transformer un simple magazine en oracle de tendances, influencer non seulement la mode mais aussi la culture.

Quelques traits qui résument son impact :

  • Exigence éditoriale sans compromis
  • Capacité à anticiper et imposer le style
  • Rayonnement mondial sur les magazines de mode

Née à Londres, élevée au sein d’une famille de journalistes, elle a su imposer sa vision de New York à Paris, de Milan à Tokyo. Vogue doit à Redding ses fondations, à Wintour son visage contemporain.

Parcours d’une pionnière : entre audace, vision et élégance

Dans l’arbre généalogique des géants de la mode, Anna Wintour occupe une branche singulière. Fille de Charles Wintour, éminent journaliste britannique, elle baigne très tôt dans un univers où la presse rime avec exigence et curiosité. Formée à la North London Collegiate School, elle quitte vite les études pour rejoindre les rédactions, d’abord chez Harper’s & Queen, puis à Harper’s Bazaar, Viva et New York Magazine.

Peu à peu, Anna façonne son style : coupe nette, lunettes opaques, allure déterminée. Derrière l’image, une meneuse d’équipe, stratège redoutable, capable de fédérer ses collaborateurs autour d’une vision partagée. Rédactrice en chef de Vogue US pendant plus de trente ans, elle impose une nouvelle donne : les célébrités s’invitent en couverture, la frontière entre pop culture et haute couture s’efface, et la moindre décision éditoriale peut bouleverser une carrière.

Son histoire personnelle s’entrelace à son destin professionnel. Deux enfants, Charles et Bee, issus de son mariage avec David Shaffer. Une relation durable avec Shelby Bryan. Sa fille unit sa vie à Francesco Carrozzini, fils de la regrettée Franca Sozzani. Le tennis, pratiqué chaque matin, lui inspire la même discipline qu’elle exige de ses équipes.

Son salaire oscille entre deux et quatre millions de dollars par an, sa fortune serait estimée à cinquante millions. Mais l’essentiel est ailleurs : dans sa capacité à faire de chaque numéro un objet culte, à porter la vision artistique de Condé Nast, à hisser Vogue à la pointe de l’innovation éditoriale.

Directrice créative dans un bureau de magazine moderne

L’héritage durable de la fondatrice sur l’univers de la mode

L’influence d’Anna Wintour déborde largement des pages de Vogue. Elle orchestre le Met Gala au Metropolitan Museum of Art, rendez-vous incontournable qui réunit chaque année stars, créateurs et philanthropes. Ce tapis rouge, devenu légendaire, incarne la capacité du magazine à faire dialoguer mode, culture et engagement social.

Elle soutient activement les jeunes talents via le CFDA/Vogue Fashion Fund. Ce programme, désormais référence, a permis l’émergence de nouveaux créateurs et renforcé l’image de Vogue comme tremplin mondial. Anna Wintour n’hésite pas à encourager l’audace, à défendre la diversité et à ouvrir le magazine à des voix nouvelles. Si certains estiment que l’inclusivité aurait pu arriver plus tôt, elle marque cependant une évolution significative dans le discours du journalisme de mode.

Son empreinte s’étend jusqu’à la culture populaire. Le personnage de Miranda Priestly dans « Le Diable s’habille en Prada » s’inspire sans détour de sa personnalité. Entre documentaires, parodies et références dans les Simpsons, Anna Wintour est devenue une figure incontournable, parfois admirée, parfois contestée. Elle reçoit de nombreuses distinctions, du CFDA Award à la reconnaissance de l’Empire britannique. Les critiques persistent : sa gestion du pouvoir, ses choix en matière de fourrure, ses relations avec les grands annonceurs. Pourtant, la marque qu’elle a laissée sur les tendances mondiales et sa capacité à transformer Vogue en laboratoire d’idées et de styles restent incontestées.

L’histoire de Vogue, c’est celle d’une transmission : de Josephine Redding à Anna Wintour, des pionnières qui ont su voir plus loin que la simple mode. Leur héritage continue de résonner, comme un écho qui traverse chaque nouvelle page du magazine. Qui osera, demain, remettre en question ce modèle ?

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